Les réserves de Monteverde et de Santa Elena comptent parmi les sites les plus populaires chez les touristes, et les plus beaux du Costa Rica. La forêt de nuages abrite une faune et une flore incroyablement riche. On y croise colibris, singes, opossums, tatous, serpents, papillons, et une multitude d'oiseaux de toutes sortes... Dans cette forêt presque toujours plongée dans la brume, il n'est pas rare de rencontrer un paresseux ou un oiseau endormi sur une branche. C'est pour protéger ce trésor – leur trésor- que les habitants ont créé deux réserves dans les années 70. Et ils voient d'un mauvais œil l'arrivée du tourisme de masse, qui risquerait de détruire cet écosystème fragile. Ils ont donc fait le choix de conserver des routes en mauvais état, de privilégier les petites structures hôtelières écologiques, ou encore de limiter l'entrée aux réserves à un certain nombre de visiteurs par jour (160 personnes pour Monteverde). Petit tour guidé par Andrés Alvarado.

"On découvre aujourd'hui qu'on appartient à la nature nous, êtres humains, et que si on élimine une espèce, on diminue notre espérance de vie puisqu'on partage avec eux le monde de la nature." " We discover today that we belong to the nature us, human beings, and that if we eliminate a species, we decrease our life expectancy because we share with them the world of the nature. " "Dès l'instant ou l'on cesse de considérer ces « machins » comme des « machines » on ne peut plus leur donner des coups de pied, on ne peut plus les disséquer vivant...C'était des "machines", ce n'était pas grave...On ne peut plus le faire. Donc, nous, ça nous oblige à l'empathie. C'est-à-dire à se décentrer de soi pour visiter le monde d'un autre, pour se représenter le monde d'un autre. C'est amusant, c'est passionnant, c'est surprenant....Ça nous change" "From the very moment or we stop considering these "things" as "machines" we cannot give them any more kicks, we cannot dissect them any more living... It was "machines", it was not "important"... We cannot do it any more. Thus, us, that obliges us the empathy. That is to move away of one to visit the world of an other one, to represent itself the world of an other one. It is funny, it is fascinating, it is surprising.... That changes us " Boris Cyrulnik dans "Faune sauvage, faune spectacle ? La nature de l'homme".

Chaque année, des centaines de milliers de requins sont pêchés à travers le monde. L'Asie est une grande consommatrice de la soupe d'ailerons de requin entraînant, par ce fait, un massacre silencieux de ce poisson. L'homme a une peur ancestrale de la prédation. Il ne veut pas, au nom du principe de précaution, connaître le moindre risque dans ce qu'il considère être à lui : la mer. En 5 ans, les requins de la Réunion ont tués 7 personnes lors de 16 attaques. Pendant la même période, selon le Ministère de l'intérieur, 4456 accidents de la route ont occasionnés 1749 blessés graves et 297 morts. Imagine-t-on interdire les voitures ? Alors pourquoi massacre-t-on les requins ? Les images de ce film peuvent heurter les personnes sensibles mais elles dévoilent aussi une autre alternative. Le film documentaire Faune sauvage ou faune spectacle parle de la nature de l'homme et des relations "humanimales". Ce documentaire part à la rencontre de femmes et d'hommes qui ont choisi de vivre une relation avec la nature différente. Du Costa Rica au Bahamas, de l'Afrique du Sud à l'Allemagne, en passant par le Floride, notre film propose une réflexion sur notre propre nature, notre plus grande menace et notre plus grand allié : nous-mêmes. Every year, hundreds of thousand sharks are worldwide fished. Asia is a big consumer of the soup of ailerons of shark pulling, by this fact, a silent massacre of this fish. The man has an ancestral fear of the predation. He does not want, in the name of the precautionary principle, to know the slightest risk in the fact that he considers belong to him: the sea. In 5 years, the sharks of Reunion killed 7 people during 16 attacks. During the same period, according to the Home Office, 4456 road accidents caused 1749 badly wounded persons and 297 deaths. Do we imagine to forbid cars? Then why we massacre the sharks? The images of this movie can strike the sensitive persons but they also reveal another alternative. The documentary movie Wild Encounters of The Third Kind speaks about the nature of the man and about the relations " humanimales ". This documentary leaves on the meeting of women and men(people) who chose to live a relation with the different nature. Of Costa Rica in the Bahamas, from South Africa to Germany, including Florida, our movie proposes a reflection on our own nature, our biggest threat and our biggest ally: ourselves.

Nous en avons quelques représentantes ici, à Marseille...Elles, se sont les perruches vertes. A Yasuni, en Equateur, elles sont des milliers à venir, chaque jour, gratter les falaises d'argile qui leurs donneront les sels minéraux essentiels à leur régime alimentaire. C'est un spectacle unique, spectaculaire et assourdissant que de voir toutes ces perruches rassemblées dans la forêt puis subitement, à la moindre alerte, s'envoler comme une nuée verte. Voici un court extrait d'un de nos reportages à Yasuni, en Equateur. We have some representatives here, in Marseille... They, are the green parakeets. To Yasuni, in Ecuador, they are thousands to come, every day, to scratch the cliffs of clay which their will give essential mineral salts to their diet. It is the unique, spectacular and deafening entertainment that to see all these parakeets gathered in the forest then suddenly, in the slightest alert, to fly away as a green thick cloud. Here is a short extract of one of our reports to Yasuni, in Ecuador

Les îles Galápagos sont un archipel de l'Équateur situé dans l'Est de l'océan Pacifique. C'est un endroit unique de par sa biodiversité. La faune est unique dans le parc national, chaque île renferme sa faune spécifique. L'archipel abrite 58 espèces d'oiseaux dont 28 sont endémiques, des variétés de reptiles uniques, dont les tortues géantes ou les iguanes terrestres et les iguanes marins. La faune sous-marine, protégée par la réserve marine des Galápagos, est également exceptionnelle de diversité, comprenant, outre l'iguane marin, près de 300 espèces de poissons

Les réserves de Monteverde et de Santa Elena comptent parmi les sites les plus populaires chez les touristes, et les plus beaux du Costa Rica. La forêt de nuages abrite une faune et une flore incroyablement riche. On y croise colibris, singes, opossums, tatous, serpents, papillons, et une multitude d'oiseaux de toutes sortes... Dans cette forêt presque toujours plongée dans la brume, il n'est pas rare de rencontrer un paresseux ou un oiseau endormi sur une branche. C'est pour protéger ce trésor – leur trésor- que les habitants ont créé deux réserves dans les années 70. Et ils voient d'un mauvais œil l'arrivée du tourisme de masse, qui risquerait de détruire cet écosystème fragile. Ils ont donc fait le choix de conserver des routes en mauvais état, de privilégier les petites structures hôtelières écologiques, ou encore de limiter l'entrée aux réserves à un certain nombre de visiteurs par jour (160 personnes pour Monteverde). Petit tour guidé par Andrés Alvarado.